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1 décembre 2018 6 01 /12 /décembre /2018 12:24

Je vous invite à lire l'article sur le sophisme dans la vie de tous les jours, que j'ai déposé sur mon blog Mediapart : ICI

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Published by helene.baubier
22 août 2017 2 22 /08 /août /2017 08:24

TARIF HORAIRE DE RÉFÉRENCE : 41 €.

RÉDACTION DE LETTRE (deux pages maximum) : forfait de 32 €, tarif réservé aux particuliers.

LETTRE DE MOTIVATION + CURRICULUM VITAE : 41 € de l'heure.

TRANSCRIPTION DE RÉUNION, COLLOQUE, DISCOURS : 120 € de l'heure d'enregistrement.

Suppression des oralités, contrôle de la syntaxe et du niveau de langage, selon la demande.

AIDE À L'ÉCRITURE ET À LA SOUTENANCE :

De la pensée à l’écrit : aide au passage à l’écriture avec une méthodologie personnalisée, identification des points de blocage et solutions, l'écriture étant à la charge du client (mémoire, rapport, récit, lettre argumentée, etc.)

De l’écrit à l’oral : préparation à la soutenance d'un mémoire ou d'un rapport, à l'entretien d’embauche, à la présentation d'un dossier en réunion, au discours devant un auditoire.

EXPERTISE DES CONTENUS ÉCRITS POUR ENTREPRISES ET PROFESSIONNELS :

Tous types de documents, internes ou externes, lettres, notes, dossiers, documents de communication et autres. Il s'agit d'une approche fine de vérification de l'adéquation du contenu à l’intention de l'auteur. Approche personnalisée et contextuelle (syntaxe, sens des mots, biais et lapsus, double sens, lieux communs, etc.)

AUTRE DEMANDE DE PRESTATION : me consulter.

L’établissement d’un devis détaillé comprenant toutes les conditions de vente du service est totalement gratuit pour toutes les prestations. N’hésitez pas à me contacter, je vous apporterai une réponse très rapidement.

Je respecte strictement la confidentialité des informations qui me sont confiées.

Adresse mail : lettraede@free.fr

Téléphone : 02 99 67 95 35 ou 06 32 94 54 70

Adresse postale : 2 rue de Bourgouet - 35440 DINGE

SIRET : 514 429 208 00010

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Published by helene.baubier
21 août 2017 1 21 /08 /août /2017 08:43

 

LA CONSULTATION

Saynète en un acte

 

Le commentaire : Forcément, il n’y en a qu’un si c’est une saynète. C’est pour vous faire patienter entre deux nouvelles.

 

Le leveur de rideau : Dis donc, le commentaire, tu es censé commenter la saynète telle qu’elle est écrite, et non pas faire tes commentaires personnels.

 

Le commentaire : Qui tu es, toi ? Tu sors d’où ? Et d’abord, c’est pas un commentaire, c’est une didascalie, ignare. T’es pas un théâtreux.

 

Le leveur de rideau : Je suis le leveur de rideau et j’attends que tu aies fini tes digressions inutiles pour pouvoir lever le rideau. On ne va pas y passer la nuit !

 

Le commentaire : C’est bon, on y va ! T’énerve pas.

 

Le leveur de rideau : Envoie les trois coups avec le brigadier, allez !

 

Le commentaire : On y va, c’est parti ! Tacatacatacatacatacata TOC, TOC, TOC.

 

LA CONSULTATION (deuxième prise)

Saynète en un acte pléonastique

 

Le rideau se lève. À gauche de la scène, une porte extérieure sur laquelle est apposée une plaque dorée : « Docteur D., médecin des mots ». Elle donne sur une première pièce où une secrétaire assure l’accueil derrière un comptoir. À droite du comptoir, quelques chaises pour patienter. À droite des chaises, une porte donne sur un cabinet médical de consultation, où l’on voit le docteur D, en blouse blanche, assis derrière son bureau en train d’écrire. Le fond de son cabinet est encombré de deux hautes piles de chaises neuves. On voit une grosse étiquette attachée à chaque chaise.

Madame B s’arrête devant la porte d’entrée. Elle frappe, pousse la porte et s’arrête devant la secrétaire.

La secrétaire

Vous avez rendez-vous ?

Madame B

Je suis Madame B.

J’ai rendez-vous avec le Docteur D.

La secrétaire

Très bien, je vous laisse patienter à côté. Asseyez-vous, je vous en prie. Le docteur D ne va pas tarder.

 

Madame B. se dirige vers une chaise et s’assoit. Elle n’attend pas longtemps. Le docteur D, sort de son cabinet de consultation et vient la chercher.

 

Docteur D

Bonjour Madame B, je suis le Docteur D. Voulez-vous me suivre ?

 

Madame B. emboîte le pas au Docteur D et le suit dans son cabinet. Elle s’installe, l’air un peu gêné, en posant un quart de fesse sur la chaise qui lui est proposée.

 

 Qu’est-ce qui vous amène, Madame B ?

Madame B

Vous êtes docteur des mots ?

Un docteur, c’est pour des maux

Docteur des mots, sans vouloir être critique,

Cela fait un peu écrivain public.

Vous semblez aimer les jeux de mots,

Cela me rend un peu sceptique.

Docteur D

Je suis docteur en médecine, mais je soigne les maux des mots. Vous êtes venue pour vous faire soigner ou pour critiquer mon métier ? Bon. Quelle est votre profession ?

Madame B

Je suis écrivain public,

Je vous l’explique.

Un écrivain public,

Est un écrivain au service du public.

Docteur D

 Je me doutais en vous voyant que cela n’allait pas être facile. Serait-ce trop vous demander de bien vouloir m’indiquer pourquoi vous venez me consulter, Madame l’écrivain public au service du public ?

Madame B

J’ai un problème dans mon métier,

Je suis contrariée.

Docteur D

Et contrariante aussi.

Madame B

Si vous ne me laissez pas parler,

On ne va pas y arriver.

Docteur D

Prenant un air sérieux, comme un juge dans un prétoire, avec un large mouvement de bras.

 

Je vous en prie, procédez.

Madame B

J’ai un problème dans mon métier,

Comme je vous l’indiquais.

Depuis quelque temps je ne peux parler,

ni même écrire, qu’en faisant rimer.

Docteur D

Des rimes pauvres, d’après ce que j’entends. Est-ce un réel souci que de parler en vers ?

Madame B

Oui, docteur.

C’est une horreur.

Je suis écrivain public,

Et c’est catastrophique.

Si j’écris au préfet,

Je fais des rimes en « et ».

Si j’écris à l’URSSAF,

Je fis des rimes en « af ».

Si j’écris au Pôle Emploi,

Je fais des rimes en « a ».

Si j’écris une biographie,

Je fais de la poésie…

 

Le docteur D. l’interrompt d’un vif geste de la main.

 

Docteur D

Oui, oui, arrêtez. J’ai bien compris votre problème. Votre cas ne semble pas trop grave. Pas de rimes riches, pas d’alexandrins. Cela pourrait être pire.

 

Madame B se renfrogne et ne répond pas.

 

Je suis sérieux. Croyez-en mon expérience dans ce domaine. Si vous en étiez à parler en alexandrins, autrement dit en dodécasyllabes, votre cas serait bien plus lourd à traiter. Je dois vous poser quelques questions, tout d’abord, pour bien cerner la situation.

C’est une question un peu personnelle, je le sais, mais il faut que je vous la pose. Fréquentez-vous des poètes ? Avez-vous des poètes dans votre entourage ?

 

Madame B ne répond pas et secoue vivement sa tête en signe de dénégation.

 

En êtes-vous certaine ? Réfléchissez bien.

 

Madame B ne répond toujours pas, continue à secouer la tête avec force, le mouvement l’entraîne et elle manque de tomber de sa chaise.

 

Bien, je vais donc vous prescrire de cesser toute relation avec les poètes de votre entourage dans un premier temps.

Madame B

Ce n’est pas une solution.

Il n’en est pas question !

Docteur D

Je croyais que vous n’en connaissiez pas ! Et faites attention, quand vous vous énervez, vos rimes s’enrichissent. Calmez-vous, vous allez finir par tomber de la chaise. Mes patients m’en ont déjà cassé deux cette semaine. Heureusement, j’ai pris quelques précautions.

 

D’un geste de la main, il désigne les chaises empilées dans le fond de son cabinet.

 

Docteur D

Nous allons envisager autre chose. Avez-vous des livres de poésie chez vous ? Je suppose que oui, ma question est de principe.

Madame B

Je possède quelques ouvrages,

Mais ils restent sur l’étagère, bien sages.

Docteur D

Vous ne les lisez pas ?

Madame B

Je m’abstiens ces derniers temps,

De trop me plonger dedans.

Docteur D

 Bien. Je ne vais pas vous demander de vous en débarrasser, mais simplement de les isoler. Vous allez les mettre dans un carton, que vous fermerez bien fortement avec du ruban adhésif bien large.

Soyez bien ferme. Certains livres ne se laisseront pas faire. Essayez de ruser pour les enfermer, détournez leur attention. Ensuite, vous fermez bien le carton et vous le montez au grenier pour ne pas être tentée de l’ouvrir.

Je vous mets en garde, car j’ai eu un patient qui devait isoler ses romans policiers. Il avait un problème avec la violence, les crimes, le sang, et toutes ces choses. Il a eu beaucoup de mal à faire rentrer les livres dans le carton, et à le refermer sans qu’ils s’en échappent. Ensuite, il a dû coller autour dix épaisseurs d’adhésif.

Il avait méticuleusement rangé son carton au grenier pour ne pas être tenté, mais les livres arrivaient à bouger à l’intérieur jusqu’à faire sauter le carton, qui retombait sur le plancher en faisant un bruit sourd. Toutes les nuits, le carton sautait et retombait, sautait et retombait, sans arrêt.

Le pauvre homme ne pouvait plus dormir. Une nuit, il est devenu fou. Il s’est levé brutalement de son lit, il est allé prendre son fusil dans le râtelier et l’a chargé. Il est ensuite monté au grenier et il a tiré sur le carton sauteur à bout portant.

Mais, bon, excusez-moi, je m’égare un peu. Simplement, soyez prudente. C’est la première fois que je vois un cas comme le vôtre, et je ne sais pas comment réagissent les recueils de poésie. Peut-être sont-ils moins violents que les romans policiers, après tout.

Madame B

Je pense que je peux essayer cela.

Êtes-vous sûr que cela suffira ?

Docteur D

Vous en êtes aux décasyllabes, mais les rimes restent pauvres, c’est toujours cela.

Madame B

J’en suis aux quoi ?

Que me dites-vous là ?

Docteur D

Et en plus, vous n’y connaissez rien. Quelle journée ! Un décasyllabe est un vers de dix syllabes. Vous faites des rimes, mais vous n’êtes pas poète. Je n’ai jamais rencontré un cas comme le vôtre !

Bien sûr, il faudra également que vous évitiez tout contact avec la poésie et toute lecture compulsive ou opportuniste, sur internet par exemple. Donc tous les classiques, Gérard de Nerval, Guillaume Apollinaire, je les cite au hasard, vous oubliez. Paul Verlaine, Alphonse de Lamartine, Jean de la Fontaine, c’est la même chose. Sans oublier les plus anciens, Joachim du Bellay, Pierre de Ronsard, et les autres. Je ne vais pas pouvoir vous les citer tous, vous saisissez ?

Très important. Ne prenez pas des chemins détournés. Ne vous plongez pas dans Racine ou Corneille sous prétexte que c’est du théâtre. De plus, il me semble particulièrement risqué pour vous de vous frotter aux alexandrins en particulier. Je ne sais pas pourquoi, mais je m’en méfie particulièrement. Le rythme, sans doute, avec la césure.

Je pense que vous me comprenez. Évitez tout contact, soyez vigilante.

 

Madame B, un peu accablée, acquiesce néanmoins d’un léger signe de tête.

 

Et bien entendu, tous les poètes contemporains, vous oubliez. Je ne vous fais pas la liste non plus, ce n’est pas nécessaire.

Madame B

Je suis venue vers vous dans mon impatience,

Alarmée et perdue, vous demander de l’aide.

Mais vous préconisez une si grande abstinence,

Pouvez-vous m’assurer que c’est le seul remède ?

Docteur D

Je m’inquiète. Rimes croisées et riches, alexandrins, votre cas s’aggrave. Je commence à prendre véritablement votre problème au sérieux.

Madame B

Cela veut-il dire que jusque là

Mon cas ne vous intéressait pas ?

Docteur D

Mais si ! C’est vrai que c’est quand même agaçant votre truc.

Madame B

Oui, je sais que c’est agaçant,

et cela dure depuis un moment.

Mais vous êtes un médecin,

Vous devez rester serein.

C’est agaçant, c’est troublant,

C’est même terriblement énervant.

Si j’avais trouvé une solution,

Je ne serais pas venue en consultation !

Docteur D

Oui, bien sûr. Excusez-moi. Je n’aurais pas dû dire cela. Je vais vous aider. Je vais également vous prescrire un traitement actif.

Madame B

Quand vous parlez d’un traitement actif,

Voulez-vous dire qu’il sera positif ?

Docteur D

Oui. Vous allez d’abord faire une cure de nouveau roman. Le plus simple, ce serait de commencer par Alain Robbe-Grillet ou Michel Butor. Lisez une cinquantaine de pages de La modification, cela devrait vous aider à décrocher.

Ensuite, un peu d’existentialisme ne vous fera pas de mal, relisez Jean-Paul Sartre. C’est du concret.

Je vous prescris également du théâtre de l’absurde. Ionesco fera parfaitement l’affaire. Vous connaissez La cantatrice chauve ?

Madame B

Elle se coiffe toujours de la même façon.

Je connais bien la chanson.

Docteur D

C’est une pièce de théâtre, ce n’est pas un opéra. Il n’est pas question de chanson.

Madame B

Et alors ? Pour une cantatrice même chauve,

Chanter de l’opéra est la moindre des choses.

Docteur D

Je ne suis pas certain que nous allons y arriver… Si vous aimez Kafka, vous pouvez également le lire sans modération.

Tout cela devrait commencer à rééquilibrer votre expression. Et lâchez-vous sur le roman policier, il n’y a aucune contre-indication pour vous, contrairement au patient dont je vous parlais tout à l’heure. Ce monsieur n’était pas très adroit, il s’est tiré une balle dans le pied. Pour quelqu’un qui avait un souci avec le langage violent et criminel, cela ne l’a pas aidé.

Il s’est retrouvé à l’hôpital pour se faire soigner, mais aussitôt les gendarmes sont venus l’arrêter. Son fusil n’était pas déclaré et il s’était fait repérer. En plus, les romans policiers ont porté plainte pour mauvais traitements, séquestration et tentative de meurtre. Le pauvre est passé de l’hôpital à une cellule de garde à vue. Il a même essayé de se suicider en buvant l’encre de son stylo. Mais comme il écrivait avec du cyanure liquide, cela n’a pas marché, il s’est loupé. S’il avait écrit avec de l’encre comme tout le monde, il serait mort à l’heure qu’il est. Il a beaucoup de chance aujourd’hui, il est en prison. Il a pris dix ans.

Madame B

Je trouve particulièrement inquiétant

De voir ce que deviennent vos patients.

Docteur D

Pardonnez-moi, je me suis égaré à nouveau.

Vous avez sans doute également besoin de prendre un peu de vacances. Vous souffrez peut-être d’une petite forme de surmenage.

Je vous propose d’essayer ce traitement et de prendre un peu de repos dans le même temps. Pensez-vous être capable de faire cela ?

Madame B

Bien sûr, Docteur D.

Que je vais essayer.

Je ne vois d’autre solution,

Que de suivre vos préconisations.

Docteur D

Et si vous faites bien ce que je dis, vous allez faire exploser la bulle de la poésie ! Cela va craquer. Il y aura des mots lâchés partout, ils courront dans tous les sens. Certains attaqueront même les gens, ils mordront leurs paroles et leurs pensées. Ce sera très amusant, j’aurai plein de nouveaux clients. Le cabinet sera plein à craquer, et je gagnerai plein d’argent.

Madame B

J’étais venue consulter un praticien distingué.

Mais je me demande lequel de nous doit être soigné.

Docteur D

N’écoutant plus Madame B, totalement pris par son délire de bonne fortune, sur un ton jovial.

 

Je vous revois dans trois mois ?

 

Le Docteur D se lève et raccompagne Madame B. Il lui tient la porte ouverte.

 

Au revoir, Madame B.

J’espère que vous guérirez.

Si ce n’était pas le cas,

Revenez me voir de ce pas.

 

Le Docteur D s’interrompt et sa bonne humeur retombe. Madame B. se tourne vers lui.

Madame B

Oh ! Docteur, j’ai oublié de vous préciser,

Et croyez bien que j’en suis fort désolée,

Que ce mal étrange et pernicieux

Est terriblement contagieux.

Je crains de vous avoir par mon omission,

Exposé à une certaine contamination.

Soyez courageux, vous aurez ainsi le plaisir infini

de faire exploser, comme moi, la bulle de la poésie !

 

Madame B sort, et laisse le docteur D comme un couillon.

 

Le baisseur de rideau : Tu étais obligé de faire ce commentaire idiot à la fin ?

 

Le commentaire : Quel commentaire idiot ?

 

Le baisseur de rideau : « … et laisse le docteur D comme un couillon », ce n’est pas dans le texte.

 

Le commentaire : Qu’est-ce que t’en sais, toi, t’es l’auteur ? Il a quand même l’air couillon, non ?

 

Le baisseur de rideau : Tu arrêtes de commenter ! Il faut que je baisse le rideau. Le docteur D va prendre racine. Et je suis fatigué.

 

Le commentaire : T’es à cran, faut te détendre. OK. Madame B sort. Point, fin de l’histoire. Tu peux le baisser, ton rideau. Mauvais caractère, celui-là !

 

FIN

Si tout va bien.

 

 

Hélène BAUBIER – Novembre 2014

Ne pas diffuser. Droits réservés à l’auteure.

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Published by helene.baubier
6 avril 2016 3 06 /04 /avril /2016 15:26
Établir un véritable contrat avec le client pour changer l’image de l’écrivain public

Beaucoup d’écrivains publics professionnels sont sollicités par des personnes que l’on pourrait situer, en quelque sorte, à la fin d’un parcours. Elles expliquent avoir consulté plusieurs avocats, les services sociaux, ou encore avoir fait des démarches administratives en rafale, et même avoir écrit à leur député ou à un ministre. Il s’agit pour ces personnes de trouver une tribune à l’expression d’un problème personnel, problème qui n’appelle en général d’autres solutions que celles déjà proposées par les personnes qualifiées consultées précédemment.

Cette situation du prestataire consulté en dernier recours peut paraître anecdotique. En réalité, elle pose la question de l’image de l’écrivain public, qui est un prestataire qualifié, et du regard que le public pose sur cette profession. L’écrivain public n’est pas celui que l’on va voir quand on a épuisé toutes les autres démarches.

En y réfléchissant, d’autres situations donnent à penser qu’il faut absolument revaloriser cette image de l’écrivain public, et agir individuellement également dans l’exercice quotidien de son métier. En quelque sorte, il ne suffit pas d’être un professionnel qualifié et compétent, il faut aussi que ce soit perceptible dans l’image que nous donnons à nos clients.

Certaines personnes n’hésitent pas à entrer en contact avec nous de façon totalement irrespectueuse. J’en donne un exemple, celui qui consiste à envoyer un SMS sur le portable un samedi à minuit, sans signature, mais avec un numéro de téléphone pour être rappelé.

Au moment de la livraison de la prestation, certaines situations sont parlantes, et l’exemple suivant ne nécessite pas d’autres commentaires : « Je vous ai fait venir, mais je n’ai pas de quoi vous régler. C’est bien ce que vous avez fait, mais vous pourrez bien attendre trois semaines le règlement. »

Sur le fond, les droits de l’écrivain public au titre de la propriété intellectuelle sont aussi couramment déniés : « Je veux que vous écriviez mon histoire et je voudrais vendre le livre ensuite. Vous me dites que vous êtes coauteur, mais je ne suis pas d’accord. Et je ne veux pas partager les droits issus de la vente. C’est mon livre. »

La question se pose pour l’écrivain public de savoir comment rétablir en quelque sorte un contrat équilibré et se positionner en face de ce client.

En tant que professionnelle, je ne réponds pas à une sollicitation incorrecte, je ne restitue pas une prestation sans être réglée dans les conditions préétablies et acceptées, et je n’accepte pas un contrat avec un client qui refuse de respecter mes droits d’auteur.

Ce positionnement est un investissement individuel. Selon moi, s’il est largement partagé, il pourra avoir des conséquences à terme sur l’image de notre profession.

Nous pouvons refonder le contrat de l’écrivain public avec notre clientèle, à qui nous proposons une qualité de services, afin qu’elle puisse appréhender la véritable valeur du travail de l’écriture pour autrui.

Nota : tous les exemples donnés ci-dessus sont des faits réels que j’ai vécus personnellement.

Dessin de Clément BAUBIER, tous droits réservés à l'auteur. http://baubierclement.deviantart.com/gallery/

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Published by helene.baubier
21 octobre 2015 3 21 /10 /octobre /2015 19:43
Écrivains publics : une profession méconnue pourtant diversifiée (Ouest France 14 octobre 2015)

Le réseau des écrivains publics d'Ille-et-Vilaine, qui rassemble plus de vingt personnes des quatre coins du département, s'est réuni, vendredi soir, à Ercé-en-Lamée.

« Nous nous sommes regroupés afin de promouvoir une profession encore méconnue du grand public et qui intervient pourtant dans de très nombreux domaines, explique l'animatrice réseau et membre référente, Hélène Baubier. Il y a bien sûr, l'aide aux démarches administratives et autres, ainsi que les récits de vie de particuliers, mais aussi des travaux divers pour les entreprises (compte-rendus, journal, biographies d'établissements, interventions sur l'expression orale, rédaction pour le web), des cours de français, de l'aide personnalisée à la rédaction, des ateliers créatifs autour de l'écriture, etc. »

Les écrivains publics du réseau, qui ont entre deux et quinze ans d'expérience, ne sont pas compétents dans tous ces domaines à la fois, « mais à nous tous, nous pouvons répondre favorablement à toutes les demandes, car chacun dans le réseau a ses spécificités », complète Yvane Pinard.

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9 septembre 2015 3 09 /09 /septembre /2015 10:52
Tarifs à compter du 1er septembre 2015

TARIF HORAIRE DE RÉFÉRENCE : 40 €.

RÉDACTION DE LETTRE (deux pages maximum) : forfait de 29 €, tarif réservé aux particuliers.

LETTRE DE MOTIVATION + CURRICULUM VITAE : 40 € de l'heure.

TRANSCRIPTION DE RÉUNION, COLLOQUE, DISCOURS : 115 € de l'heure d'enregistrement.

​Suppression des oralités, contrôle de la syntaxe et du niveau de langage, selon la demande.

AIDE À L'ÉCRITURE ET À LA SOUTENANCE :

De la pensée à l’écrit : aide au passage à l’écriture avec une méthodologie personnalisée, identification des points de blocage et solutions, l'écriture étant à la charge du client (mémoire, rapport, récit, lettre argumentée, etc.)

De l’écrit à l’oral : préparation à la soutenance d'un mémoire ou d'un rapport, à l'entretien d’embauche, à la présentation d'un dossier en réunion, au discours devant un auditoire.

EXPERTISE DES CONTENUS ÉCRITS POUR ENTREPRISES ET PROFESSIONNELS :

Tous types de documents, internes ou externes, lettres, notes, dossiers, documents de communication et autres. Il s'agit d'une approche fine de vérification de l'adéquation du contenu à l’intention de l'auteur. Approche personnalisée et contextuelle (syntaxe, sens des mots, biais et lapsus, double sens, lieux communs, etc.)

AUTRE DEMANDE DE PRESTATION : me consulter.

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24 juillet 2015 5 24 /07 /juillet /2015 19:32

Le Réseau Architextes s'est réuni à Châteaubourg le 4 juillet 2015 et cet événement a fait l'objet d'un article dans Ouest France (voir ci-dessous).

Le Réseau Architextes, regroupant plus de vingt écrivains publics professionnels en Ille-et-Vilaine, vient de fêter ses deux ans d'existence

OUEST FRANCE du 8 juillet 2015 – Châteaubourg

« Il n'y a pas de portrait type d'écrivain public, même si 90 % d'entre nous ont le statut d'auto-entrepreneurs », relève Hélène BAUBIER, à l'origine de la création d'un réseau informel de professionnels en Ille-et-Vilaine.

« Nous serions 1 400 au niveau national et une trentaine en Ille-et-Vilaine », précise-t-elle.

Les membres de ce réseau (plus du trois quarts sont des femmes) se réunissent trois fois par an pour partager leurs expériences, s'informer et aider les nouveaux venus.

Cette fois-ci, la rencontre a eu lieu samedi 4 juillet à Châteaubourg, ville où exerce l'une d'entre elles, Anne Steyer.

« Notre activité se partage en écrits sur commande et en incitation à l'écriture », poursuit Hélène. Chaque écrivain public a en quelque sorte sa spécialité, souvent le résultat de son propre parcours.

Les domaines sont variés au possible, du juridique au social en passant par les récits de vie, les rédactions de discours, les ateliers d'écritures dans différents lieux comme les écoles, les bibliothèques, les maisons de retraite, les prisons...

En dehors de réseaux locaux, il existe deux structures officielles, l'Académie des écrivains publics et le Groupement des écrivains conseils.

Dans tous les cas, les écrivains sont tenus à un code de déontologie.

Contact : lettraede@free.fr

Le Réseau Architextes, regroupant plus de vingt écrivains publics professionnels en Ille-et-Vilaine, vient de fêter ses deux ans d'existence
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20 juin 2014 5 20 /06 /juin /2014 08:25

Le réseau des écrivains publics d'Ille-et-Vilaine prend le nom de Réseau Architextes.

Photo-OF.jpg

Le réseau Architextes, regroupant aujourd'hui 24 écrivains publics professionnels d'Ille-et-Vilaine fête sa première année d'existence à Dingé.


« J'ai créé le réseau des écrivains publics d'Ille-et-Vilaine en conviant à une réunion, à Dingé, tous les professionnels du département que j'avais pu recenser, raconte Hélène Baubier l'organisatrice du réseau.Aujourd'hui, on s'est donné un nom. Les objectifs principaux de ce regroupement sont de favoriser la solidarité professionnelle entre les membres et de promouvoir la profession d'écrivain public par des actions locales. »


Le métier d'écrivain public est mal connu dans sa modernité. Il propose bon nombre de prestations dans le cadre de l'écriture pour autrui : aide administrative pour les particuliers ou les entreprises, rédaction de biographies, de témoignages, de récits de vie, de discours, ateliers d'écriture, aide à la rédaction dans le cadre de formations, corrections et autres travaux à la demande.


Le réseau compte actuellement vingt-quatre membres répartis sur tout le territoire d'Ille-et-Vilaine. Le réseau s'est réuni pour fêter sa première année d'existence et faire un bilan des actions locales engagées en vue de faire connaître notre métier. À cette occasion, le groupement a été baptisé et prend la dénomination réseau Architextes. « Nous serons présents les dimanches 1er juin, 6 juillet, 3 août et 7 septembre au marché aux livres de Bécherel, pour présenter notre profession. »


Contact : tél. 02 99 67 95 35 ou 06 32 94 54 70.

Adresse mail : lettraede@free.fr

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16 mars 2014 7 16 /03 /mars /2014 08:30

Un réseau pour promouvoir les écrivains publics

Photo-article.jpg

Un réseau des écrivains publics professionnels d'Ille-et-Vilaine s'est constitué en juin 2013. À ce jour, il compte 22 membres, qui viennent de se réunir à Rennes. Hélène Baubier, responsable du réseau, explique l'importance de ce rassemblement : « Il est impératif pour le devenir de notre profession de nous faire connaître et reconnaître dans nos compétences. Faire circuler les informations et répertorier les savoir-faire de chacun permettra aux clients de trouver le professionnel qui conviendra à ses attentes. Nous avons tous des profils différents : certains sont biographes de particuliers ou d'établissements, d'autres interviennent dans le cadre de formations, animent des ateliers d'écriture, aident à la rédaction de courriers ou de documents. D'autres encore proposent du soutien administratif auprès d'entreprises. »

Contact : 06 32 94 54 70 ou lettraede@free.fr

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29 septembre 2013 7 29 /09 /septembre /2013 16:24

Le réseau des écrivains publics professionnels d'Ille-et-Vilaine est devenu une réalité et peut compter d'ores et déjà sur un nombre important de membres.

 

Le but de ce réseau est de mutualiser les informations entre ses membres, mais aussi de faire la promotion de notre profession, et éventuellement d’entreprendre des projets communs.

 

Les écrivains publics membres du réseau s’engagent à entretenir entre eux des relations cordiales et confraternelles.

 

L'image de l'écrivain public est multiple, parfois brouillée.

 

Quand elles entendent parler des écrivains publics, certaines personnes visualisent immédiatement l'image médiévale de l'écrivain dans son échoppe, au bord d’une rue boueuse (c’est pour l’ambiance), qui écrit à la plume d’oie des lettres sur des parchemins épais, pour des personnes qui ne sont jamais allées à l’école, c’est-à-dire presque tout le monde à l’époque.

 

D'ailleurs, bon nombre de mes confrères aiment utiliser le mot "plume" dans le nom de leur société ou utilisent l’image de la plume dans leur signalétique.

 

Pour certains, les écrivains publics écrivent essentiellement des biographies, ou des livres pour le compte d’autres personnes.

 

Mais d’autres personnes, découvrant que le métier d'écrivain public existe encore, n’imaginent... rien du tout. Ils n’arrivent pas à se représenter en quoi peut constituer cette profession aujourd’hui.

 

Quelle est cette profession d’écrivain public dans un monde où tout le monde sait écrire ?

 

Après avoir disparu aux yeux de la majeure partie de la population, l'écrivain public revient dans le quotidien des gens.

 

Il revient avec tous les langages modernes, le langage informatique, administratif ou encore juridique, et bien d’autres, et aussi pour les populations non-francophones.

 

Il revient aussi pour une nouvelle clientèle, celle des gens qui n'ont pas le temps. Notre époque à très grande vitesse ne permet pas à chacun de se pencher sereinement sur les écrits qu'il doit réaliser, que ce soit dans sa vie privée ou dans sa vie professionnelle.

 

Parfois, les personnes habituées à écrire peuvent douter et veulent savoir si leur écrit ne peut pas être revu ou relu. Elles ne savent pas trop comment faire pour l'améliorer et à qui demander.

 

Nous sommes là pour répondre à toutes vos interrogations.

 

Si vous cherchez un écrivain public sur l’Ille-et-Vilaine, n’hésitez pas à me contacter au 02 99 67 95 35 ou au 06 32 94 54 70. Vous pouvez également m’adresser un courriel à lettraede@free.fr.

 

Si vous êtes un écrivain public professionnel domicilié en Ille-et-Vilaine et que vous souhaitez avoir des renseignements sur le réseau pour éventuellement le rejoindre, contactez-moi.

 

A vous lire ou à vous entendre.

 

A bientôt.

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Published by helene.baubier